Le château de la Monderie
La Monderie très ancienne terre noble a été au cours des siècles la propriété de diverses familles.
Au XVII° siècle elle appartient à la famille Husteau puis elle passe par alliance au XVIII° siècle à la famille Thébault. On retrouve acte de baptême en 1765 de François Louis Thébault de la Monderie. Cette famille fit de longs séjours aux Antilles et le fils de François Louis, Frédéric Thébault de la Monderie explora une partie de la Guyanne. Il a consigne ses observations en un ouvrage « les voyages dans l'Oyapock » édité en 1857 et que l'on peut consulter à la bibliothèque municipale de Nantes.
La terre de la Monderie passe au XIX° siècle à la famille Boussineau.
Cette famille originaire d'Anjou, s'établit à Nantes au XVII° siècle. Elle produira un maire de Nantes de 1716 à 1720. La branche qui nous intéresse est héritière des Berthrand de la Boissière, des Bascher et des Becdelièvre. En 1860, Anaïs de Bousssineau veuve de Paul Bascher quitte le château de la Berrière qu'elle habitait avec son mari après le décès de celui-ci. Elle fait construire avec ses deux frères célibataires une demeure sur le site de l'ancienne habitation de la Monderie probablement trop petite et en mauvais état.
Le château de la Monderie en 1910
D'un point vue architectural, ce sont les communs de la cour qui présentent le plus grand intérêt. En effet, la Monderie a longtemps été une exploitation viticole importante. Le pressoir était constitué par deux énormes longs fûts en parallèle qui déversaient le moût dans une maie centrale, ce qui indiquait une exploitation importante pour l'époque. Les pressoirs sont à droite lorsqu'on regarde la maison et les bâtiments agricoles, écuries pour les vaches et les chevaux à gauche.
Cette exploitation agricole est donc basée sur la viticulture pour son activité principale et sur la polyculture qui permettaient aux propriétaires de la Monderie de vivre pratiquement en autarcie.
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