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L'ÉPINE-GAUDIN

Journées du Patrimoine - 20 septembre 2009

Résumé de Yves Bernard Gasztowtt

 

 

La forteresse du Xe siècle

Le manoir du XVe siècle 

La châtellenie (Xe - XVIIIe siècles)

 

 

I - Mémoire de l'Epine-Gaudin. 

 

Dès 1050, l'Epine-Gaudin laisse dans le chartrier de l'abbaye de Marmoutier, près de Tours, une mention qui atteste son ancienneté. Mais après la destruction de la forteresse en 1420 (voir IV,A), son souvenir s'efface malgré le maintien de la châtellenie jusqu'à la Révolution Française. Précisons qu'une châtellenie est une seigneurie majeure s'appuyant sur une forteresse et étendant le pouvoir féodal ou ban de son châtelain (en latin : castellanus) sur des seigneuries vassales établies sur plusieurs paroisses (voir II,D).

Le bref épisode du manoir d'agrément (IV) de Richard d'Etampes, frère du duc de Bretagne Jean V, construit peu après 1420 et détruit sur ordre de Jean V en 1439, crée une confusion entre la forteresse et ce manoir.

L'achat de la châtellenie de l'Epine-Gaudin par Gabriel de Goulaine en 1594 l'intègre dans le marquisat de Goulaine, lui-même créé en 1610 et confirmé en 1621, et atténue la conscience de sa spécificité. La centralisation administrative de la Monarchie, surtout à partir du XVIIe siècle, puis des régimes postérieurs, relègue le particularisme qu'incarnait une châtellenie et son droit particulier dans les ombres d'une féodalité disparue.

Ni les ouvrages d'histoire locale, ni les guides touristiques n'évoquent l'Epine-Gaudin. Sa forteresse a disparu de la mémoire, jusqu'à être niée comme légendaire par des auteurs qui ont négligé les sources et le terrain et qu'il serait cruel et inélégant de citer.

L'Epine est chargée d'histoire. Le pays et ceux qui l'habitent ont raison d'en être fiers. La réflexion sur l'histoire, les ouvrages militaires du Haut-Moyen-Age, l'étude quasi-archéologique des tailles du roc en place, celle des chemins, des cours d'eaux et de la toponymie (des noms de lieux) locale, très significative, permettent de restituer la forteresse. Ces travaux sont détaillés dans notre article « Visitons la forteresse de l'Epine-Gaudin ». Pour faire connaître ce patrimoine et en raviver la mémoire, nous les résumons ici.

 

II - Création et fonction de la forteresse de l'Epine-Gaudin. 

 

A - L'ordre de créer la forteresse pour surveiller la Loire contre des Normands bien installés.

L'historien Reynald Secher indique que la forteresse a été créée après 942 pour surveiller la Loire, sur l'ordre du duc de Bretagne. Il s'agit probablement d'Alain Barbetorte, duc de 938 à sa mort en 952 et connu pour avoir chassé les Normands vikings de Nantes par sa victoire du Pré Saint-Aignan en 937. Les Normands dominaient alors la vallée de la Loire où ils ont failli créer un Etat, une seconde Normandie, après s'être emparé de Noirmoutier, Guérande, Nantes en 843, Saint-Florent-le-Vieil où ils installent un camp permanent, Angers en 872 et avoir pillé et incendié la plupart des villes accessibles par les fleuves atlantiques et leurs affluents. C'est contre eux et non contre le comte d'Angers, ni les autres chefs francs qu'Alain Barbetorte cherche à sécuriser la Loire, axe de circulation principal de l'Océan Atlantique vers l'intérieur, notamment l'Ile-de-France où Hugues Capet ne sera couronné roi qu'en 987.

Le terme « guerche » (du francique werki : ouvrage fortifié) désigne les forts du dispositif franc de la Marche de Bretagne, notamment en Basse-Loire, entre 820 et 850, contre les Normands. En ce sens, l'Epine est une sorte de guerche tardive et d'initiative bretonne.

B - L'extension de la Bretagne au Sud de la Loire.

En 942, par un traité, Guillaume Tête-d'Etoupe, comte de Poitiers, donne à Alain Barbetorte les trois « pagi » (pays) des Mauges à l'Est, d'Herbauge à l'Ouest de la Sèvre et de Tiffauges au centre. Cette donation précaire doit prendre fin à la mort d'Alain Barbetorte. La forteresse est sans doute créée dans les dix années qui suivent à la fois à cause de cette clause restrictive et parce qu'après la mort d'Alain, en 952, ses successeurs ne disposeront plus d'une puissance suffisante jusqu'en l'an mil, où les Normands ont disparu.

En 942, c'est un territoire ruiné et dépeuplé, où la friche et la forêt ont repris leurs droits, qui passe du Poitou en Bretagne. Par ce don, le comte de Poitiers gagne un allié précieux contre le duc des Francs, Hugues-le-Grand.

En 942, la Loire, jusqu'alors frontière Sud du duché de Bretagne en amont de Nantes, devient donc un fleuve breton d'Ingrandes à l'Océan. Il revient au duc de contrôler les Normands affaiblis mais présents depuis un siècle et alternant pillages, rançons et commerce, souvent plus avantageux. L'Epine-Gaudin occupe une situation stratégique : la limite de la marée pour remonter la Loire à l'aide du vent dominant. « Mauves » (mala via, la mauvaise voie) le dit : dans le goulet de Champtoceaux, la voie d'eau devient moins navigable et les voies de terre fatigantes. Pour la première fois depuis l'océan les coteaux s'élèvent sur les deux rives. Partout les chemins sont en pente ; ici prend fin le plat pays.

C - Le nom de l'Epine-Gaudin est plein de sens.

L'Epine désigne un lieu en friche, planté d'épineux et un écli de bois acéré qui met l'ennemi en garde : qui si frotte, s'y pique. Il évoque aussi le verbe « espier » qui signifiait observer. Gaudin est le nom du châtelain. Il signifie : « l'enceinte fortifiée (dunon en gaulois) du petit bois (gau en germanique) ». On peut traduire : « forteresse de l'Epine ». Gaudin semble donc un nom formé sur place. Les premiers gardiens (oppidanus) de la forteresse, nommés par le duc, se sont, vers l'an mil, appropriés la châtellenie et la forteresse et sont devenus largement indépendants. La féodalité se met en place. L'Etat breton comme l'Etat carolingien s'effritent.

D - Les entreprises du « castellanus » de l'Epine-Gaudin. (voir Y-B G. « La création du bourg de la Chapelle Basse-Mer »).

La châtellenie de l'Epine-Gaudin s'étendait à la Chapelle Basse-Mer, Barbechat, la Remaudière, une partie de Saint-Julien-de-Concelles, de Haute-Goulaine, de Basse-Goulaine, de Saint-Sébastien, de la Boissière-du-Doré et de Mouzillon. (R. Secher. « Anatomie… », p. 190). Entre 982 et 1050, Gaudin décide de fonder un bourg au lieu nommé, au moins depuis 1140, la Chapelle Basse-Mer, dans un site comparable à l'Epine, défensif contre les menaces de la Loire et fortifié d'une Motte (amas de terre, tertre), à la croisée de trois chemins (trivium).

Sur sa châtellenie, le châtelain est seul à pouvoir créer un nouveau bourg. C'est une entreprise qu'un seigneur n'entreprend guère sans l'aide d'une abbaye. Gaudin fait appel à celle de Marmoutier, près de Tours, présente dans tout le Val-de-Loire et dans les cures de Barbechat, au Perthuis-Chuerin et de Saint-Nicolas de l'Epine-Gaudin. Ces moines bénédictins sont experts à créer des bourgs : Oudon, Donges, Machecoul, Béré-Châteaubriant. L'abbaye de Marmoutier reçoit, en rétribution, un domaine foncier d'environ 400 hectares que nous avons reconstitué, centré sur le prieuré de Saint-Pierre-ès-Liens et le bassin de la Noue alors défriché et équipé de chemins et d'étangs.

Les habitants du nouveau bourg viennent rechercher la protection de la Motte et des reliques de la « capella » (chapelle : édifice où sont déposées des reliques) qui prendra le nom du seigneur propriétaire : Batsamere. La cure, établie bien plus tard sur la Motte oubliée, et qui aura perdu sa fonction militaire, conservera le nom de « Gaudine » jusqu'au XVIIIe siècle. Le châtelain de l'Epine détiendra dans l'église « les droits honorifiques de banc, d'enfeu, de vitres et d'armoiries » comme « seigneur supérieur et fondateur des églises, chapelles et presbytères de la Chapelle Basse-Mer et de la Remaudière » (R. Secher. « Anatomie…, p. 199).

 

III - Géomorphologie et aménagements de la forteresse de l'Epine-Gaudin au Xe siècle. 

 

A - La forteresse repose sur un môle rocheux de micaschistes durs, long de 450 m. et large de 100 m., attenant au coteau Sud de la Loire comme un bateau à quai. Dans sa partie médiane la plus élevée, ce môle forme un promontoire large de 100 m. et taillé sur 150 m. de long dans le roc, face à la Loire, soit environ 1,5 hectare, qu'occupait la forteresse. Elle dominait ainsi la Loire d'une douzaine de mètres, pouvait la surveiller et y intervenir rapidement.

B- Les fronts de la forteresse à l'Ouest (face à la Loire) et au Sud (face au Val de l'Epine) montrent encore les aménagements qui ont fortifié le promontoire : la roche a été taillée à la verticale sur 10 m. de haut et 150 m. de long à l'Ouest, sur 2 m. de haut et 17 m. de long au Sud, pour former une corniche qui devait recevoir une haie ou palissade en bois, selon l'art défensif du Xe siècle, désignée ici par le toponyme le Clos-Valliat : la clôture liée au Val de l'Epine. Le front Ouest était baigné par le Champ-Blond (champ de bataille de la couleur symbolique des héros guerriers, le blond) où coulait la rivière Divatte se dirigeant, en pied de coteau, vers la Goulaine. Le front Sud était baigné par le ruisseau de l'Epine aménagé en douve.

C - Les fronts de la forteresse au Nord (face à l'Ouche-de-Dessous, en contrebas) et à l'Est (face au coteau de la Loire en surplomb) ne montrent plus traces de tailles ni de fossés. Pourtant toute enceinte doit être continue. La suite en donne un fort indice.

D - A l'angle Nord-Ouest de la forteresse, se trouvait Port-Jaglin, indispensable pour intervenir sur le fleuve. Limpide et glacé se disent en gaulois « ialo » et « glano ». Unis dans Jaglin, ces mots indiquent que l'eau du coteau pure et fraîche, ialine, y parvenait. Comment, sinon par des fossés creusés dans le roc au Nord et à l'Est de la forteresse ? De plus, les racines gauloises indiquent que le port avait précédé la forteresse du Xe siècle qui a pu elle-même succéder à un oppidum gaulois.

 

E - Le point culminant du môle rocheux et de la forteresse se trouve au carrefour des routes qui escaladent le plateau : la route du Clos-Valliat (1938) et l'Impasse Margot (IV,A), ancien chemin vers le Caroil-du-Pin (de carreau : flèche à pointe carrée et à tige en bois de pin). En ce point haut, une tour de guet en bois devait renforcer la défense du front Est, héberger le châtelain et manifester son ban, son pouvoir. Le quartier noble et celui de l'église (III, H) occupaient la partie la plus élevée du bourg fortifié.

 

F - La vieille chaussée, donnant accès à la porte, sans doute unique, de la forteresse, franchit le Val de l'Epine depuis le Chardelou (charroi de la Loire).

La base de cette chaussée est taillée dans le roc, bien visible vers l'aval sur une dénivellation qui atteint une dizaine de mètres. Cette chaussée retenait l'eau pour constituer la douve de défense du front Sud (III, B) et la réserve d'eau du moulin (III, G) adossé à la chaussée. Un canal de décharge de cette réserve, taillé dans le roc, longe la chaussée, puis rejoint la boire du Champ-Blond (III,B).

Depuis cette vieille chaussée, robuste et remarquable ouvrage, on découvre la douve, la fortification du front Sud, l'emplacement de la porte de la forteresse, le moulin et son canal de décharge, enfin le Champ-Blond jadis noyé jusqu'au pied de la forteresse. Tout cet ensemble cohérent et suggestif est encore en place. Depuis la route qui descend vers le Pont-de-l'Epine, on découvre progressivement le front Ouest de la forteresse dominant le Champ-Blond.

 

G - Le moulin à eau aurait été détruit avec le manoir d'agrément (IV) en 1439.

En tous cas, cette destruction a bien affecté ses parties hautes où des réemplois en pierre de taille proviennent du manoir : le seuil d'ardoise de la porte de la vieille chaussée, la base de ses jambages en granite et du calcaire blanc dans les murs.

Le mécanisme du moulin laisse pour toute trace la loge de la roue dont l'axe reposait sur les murs. Le mur Nord est renforcé par un escalier intérieur. Le bief d'évacuation remplace le ruisseau et traverse le moulin, puis son mur Ouest par une voûte au niveau du sol de la cour. De cette cour, à l'Ouest du moulin, on accède à la loge de la roue, à la pièce centrale d'habitation dotée d'une cheminée et au cellier voûté.

H - L'église Saint-Nicolas et le cimetière.

La tradition orale conserve la localisation de l'église, au Nord-Est de la forteresse, près du cimetière dont des ossements ont été mis à jour en 1928 lors de la construction de la route d'enfilade et de la chaussée neuve. Cette église était le siège paroissial du bourg de l'Epine-Gaudin, inclus dans l'enceinte de la forteresse. Ce siège a été transféré au bourg de la Chapelle Basse-Mer après sa fondation (II,D). Précisions que la définition même d'un bourg est un habitat fortifié.

 

I - L'alimentation en eau des douves, des fossés et du moulin.

Le ruisseau de l'Epine était aménagé en douve du front Sud (III,B) coupé par la vieille chaussée (III,F). La chaussée neuve de 1928 permet la route d'enfilade du bourg. Le ruisseau devait aussi alimenter par un bief (canal de dérivation) au flanc du Val de l'Epine, la suite constituée du fossé Est, du fossé Nord (III,C) et du Port-Jaglin (III,D).

Le volume d'eau et sa régularité nécessitaient une hydraulique complexe. Quatre étangs existent encore en amont de l'Epine. Ils ont pu être plus nombreux car les toponymes : la Fosse-aux-Loups (réserve d'eau qui gagne la Loire) et la Faussinerie (réserve inerte - ineris en latin - dont l'eau stagne dans une cuvette marécageuse) aux origines des deux branches du ruisseau, indiquent des réserves naturelles, peut-être amplifiées par de simples levées, et qui contribuaient, sur le coteau, à défendre la forteresse.

 

J - La toponymie civile et militaire des environs de l'Epine-Gaudin (carte IGN au 1/25000e).

Les toponymes ou noms de lieux désignent des aménagements ou des usages civils même s'ils étaient au service de fins militaires : la Fosse-aux-Loups et la Faussinerie (III,I), Port-Jaglin (III,D), le Chardelou (III,F), l'Ouche-de-Dessous (III,C), Le Pont-de-l'Epine sur la boire du Champ-Blond, l'Ile Gaudin, le Moulin-de-l'Ile, moulin à vent, la Gaudine (II,D) et aussi Saint-Nicolas (léproserie fondée vers 1360 sur l'Ile Gaudin, aujourd'hui nommée Ile Dorelle).

Mais de nombreux toponymes désignent des installations ou des activités militaires dans la vallée : la Haie-du-Pont, le Bois-Garnaud (garnison), la Plaise et le Plessis-Brésigaud (Plessis : lieu protégé par des branchages, Brésigaud : où on entend parler breton), le Champ-Blond (III,F), et sur le coteau : le Caroil-du-Pin (III,E), le Bois-Méchine (machine de guerre), la Milcendière (caserne), le Pâtis-Coraud (pré où on entend - audire, en latin - le cor), les deux Corauderies (même sens). Tous ces noms sont en relation avec la forteresse et datent des Xe et XIe siècles. De 1080, date le premier texte écrit en français : la Chanson de Roland. Les environs de la forteresse, grâce à un aménagement des eaux, de postes fortifiés et de machines, constituaient un vaste glacis défensif.

 

IV - Le manoir d'agrément de Richard d'Etampes (construit après 1420, détruit en 1439). 

 

A - Situation.

 Un manoir est construit par Richard d'Etampes en 1420, après la destruction de la forteresse par l'armée bretonne pour venger le rapt du duc Jean V au Pont-Trubert sur la rivière la Divatte, en Barbechat, par Marguerite de Clisson, dite Margot-la-Boiteuse, fille d'Olivier de Clisson, rivale des ducs. Elle cherchait, avec l'appui du roi de France, à placer son fils à la tête du duché. Olivier de Clisson n'était propriétaire de l'Epine que depuis 1400.

En 1420, Jean V confisque la châtellenie et la donne à son frère Richard, comte d'Etampes qui a partagé sa captivité. Celui-ci y fait construire le manoir et y réside occasionnellement. Mais il meurt à Clisson en 1438, et la garnison du manoir malmène le pays et lui impose des redevances indues. Sensible aux plaintes, Jean V règle ce problème en détruisant le manoir en 1439.

 

B - Vestiges et fouilles.

 Le manoir dominait à la fois la forteresse détruite et le ruisseau de l'Epine qui devait alimenter, par une dérivation, ses fossés que suivent encore les limites cadastrales. Les portions elliptiques qui en subsistent entourent une surface de l'ordre de 2000 m², soit un cinquième d'hectare. Leurs tailles verticales dans le roc sont encore visibles sur une profondeur de 3 à 4 mètres et sont enterrées d'une hauteur égale. 

A gauche, en montant la route du Clos-Valliat, on voit les soubassements rocheux d'une petite tour semi-circulaire, entre des tailles qui semblent celles des fossés. On connaît à l'extérieur et en contrebas du manoir, le long de la même route, une pièce voûtée, aujourd'hui en partie comblée.

Des fouilles préventives, menées en 2006 par la Direction des Affaires Culturelles (DRAC) avant la construction d'une maison sur le site du manoir, ont livré les fondations maçonnées d'une tour semblable à celle de la route du Clos-Valliat.

 

V - Conclusion : l'Epine-Gaudin est un ensemble d'exception. 

 

En 1420, l'armée bretonne a détruit des constructions. Mais elle n'a effacé ni le relief, ni les chemins, ni les cours d'eau, ni les tailles vives du rocher qui indiquent encore clairement les contours et l'organisation de la forteresse. Elle n'a pu effacer non plus tous ces toponymes chargés de sens guerrier aux alentours. De même, en 1439, la destruction du manoir de Richard d'Etampes laisse subsister ses fossés et probablement les soubassements du moulin.

L'Epine-Gaudin est remarquable par ses multiples facettes : une forteresse de Loire du Xe siècle, siège d'une châtellenie et d'une paroisse et à côté un manoir d'agrément du XVe siècle. La création et la destruction de la forteresse, la destruction du manoir relèvent de décisions ducales.

Enfin, c'est le châtelain de l'Epine qui, avant 1050, décide de fonder les bourgs de la Chapelle Basse-Mer et de la Remaudière.

Tous ces caractères font de l'Epine-Gaudin un fleuron de notre patrimoine local et régional. Souhaitons que cela soit reconnu.

2024 créé par Pierre Gallon et Pierre Saunière        contact : patrimoinechapelain@gmail.com

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